Quelle est la différence entre incinération et crématisation à Marseille

Nous imaginons la pérennité des cendres 

Il est plus aisé de veiller sur ses ancêtres et de se transmettre leurs restes si ces derniers peuvent être conservés dans une urne. Pour les populations nomades, c’est ainsi une façon de préserver leur rapport à la mort et leur recueillement.

Le problème des épidémies au moyen age 

La promiscuité entre les êtres vivants et les êtres morts crée de graves problèmes d’hygiène, liés à la décomposition des corps.Ce fut le cas notamment lors de l‘épidémie de Peste. Dans ce cas, la crémation est la façon la plus hygiénique de lutter contre la maladie.Des traces de crémation ont été attestées dès l’âge du bronze au Proche-Orient. On distingue alors deux types de crémation :

• la crémation primaire, le défunt est déposé dans une tombe et y est incinéré.
• la crémation secondaire, le défunt est placé sur un bûcher et ses cendres seront récupérées dans une urne.

Les rituels crématoires renaissent en Occident à partir du XIXe siècle. En 1870, un maharadjah décède à Milan et est immolé sur une place publique. Cela incite les médecins de l’époque à imaginer le premier four crématoire moderne, en 1876.
L’Italie a donc eu un rôle pionnier et avant-gardiste en matière de renouveau crématiste.

Ce n’est qu’en 1963 que l’Église avec le concile IV du Vatican se prononce en faveur de la crémation.

En novembre 1887 paraît une loi cruciale autorisant la liberté des funérailles :

« Tout majeur ou mineur émancipé, en état de tester, peut régler les conditions de ses funérailles, notamment en ce qui concerne le caractère civil ou religieux à leur donner et le mode de sa sépulture. »

La crémation est présentée comme une pratique funéraire égalitariste, accessible au plus grand nombre. Elle est de plus particulièrement appropriée pour des sociétés qui cherchent à se détacher des pratiques religieuses.

On assiste alors à la construction de crématoriums, dont le premier situé au cimetière du Père-Lachaise à Paris ouvre en janvier 1889. Le crématorium de la ville de Marseille sera mis en service au cimetière Saint Pierre en 1907.

N’hésitez pas à nous contacter via l’onglet « contact » ou par téléphone au 04.91.90.60.79 / portable : 06.10.11.43.58.

Nous vous accueillons du Lundi au Dimanche de 9h/18h à notre agence Localanque située au 22 rue de la loge 13002 Marseille

Numéro d’habilitation funéraire pour l’entreprise Localanque : 22-13-0420

Droit d'usage Tourisme Handicap : 2021-00342
Accès PMR (Personne à Mobilité Réduite) et UFR (Usagers en Fauteuil Roulant)