LE FORT SAINT NICOLAS
Dès le Moyen Age, existait sur la colline, une chapelle, dépendant de l’Abbaye de Saint Victor, dédiée à St. Nicolas. Au XIII et XIVe siècles, le site fut fortifié autour de la chapelle et participa efficacement à la défense du port. Contourné par les troupes d’Alphonse d’Aragon, débarquées dans l’anse voisine en 1423, il offrit peu de résistance lors de la prise de la ville, et la chapelle fut détruite. Elle fut reconstruite en 1591 par les soins de quelques bourgeois marseillais. A la suite des troubles et de la rébellion des nobles locaux entre 1657 et 1659, le Cardinal de Mazarin, sur ordre du roi Louis XIV lui-même, entreprît de faire construire une puissante citadelle, pour « maintenir pour jamais l’autorité du Roi ». Le choix de l’emplacement fut motivé, en partie, par l’existence d’une source d’eau douce sur le site. La construction (1660-1664) fut remarquablement rapide, compte tenu de l’importance des travaux et malgré la mort de Mazarin (en 1661). Il est constitué de deux blocs - le Fort Entrecasteaux et le Bas Fort, appelé Fort Ganteaume séparés par le Bd Charles Livon, ouvert en 1860, pour relier directement le Vieux Port et le Palais du Pharo.
Entre 1823 et 1945 il a servi souvent de prison à des opposants politiques du moment. Parmi ceux-ci, on peut citer Jean Giono, emprisonné en 1939, pour ses publications pacifistes antérieures, Jean Zay, député socialiste, en 1940 par le gouvernement de Vichy, pour désertion, et Habib Bourguiba en 1940-42, pour sédition nationaliste.
De nos jours, le Fort Ganteaume abrite le Cercle Militaire et le Mess des officiers.
L'agence se situe à quelques dizaines de mètres du parking Vieux-Port Hôtel de Ville.
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Les gestes barrières seront respectés, du gel hydro-alcoolique ainsi que des masques sont prévus à bord.