Excursion en bateau pour découvir l'histoire de La Chiourme à Marseille

La chiourme concerne l'ensemble des rameurs dans une galère. Celle-ci était principalement composée de galériens.
Il y avait trois catégories de galériens : les volontaires, les condamnés ou forçats et les esclaves que l'on appelait "les turcs".

Les "turcs" étaient achetés dans les marchés d’esclaves de Tunis, Alger, Venise ou Maltes. Le prix moyen des "turcs" était de quatre cents livres. Ils constituaient une véritable marchandise, tout comme une cargaison de café ou de sucre.

Quand un galérien devenait invalide, il pouvait se libérer du bagne en achetant un "turc".
Si ce galérien était lui même un turc, il lui fallait alors en acheter deux.
Cette loi est inscrite le 28 décembre 1680 au "Registre des Galères"  sur une lettre écrite par louis XIV au duc de Vivonne, Général des Galères. 

Les forçats concernaient les criminels de droit commun ou militaires (contrebandiers de sel et de tabac, déserteurs). Les guerres de religions y ajouteront leur contingent de protestants ayant refusé d'abjurer.

Dans une Galère on comptait 52 bancs, 260 galériens, 5 hommes par banc enchainés à une rame de 12 mètres. Celle-ci pesait plus de 130 Kg.
Ils ramaient en principe à deux équipes, à raison de vingt coups par minute.
L’humidité permanente des cales les faisait vivre les pieds dans l’eau. L’espérance de vie était de quelques mois.
Les galères ont davantage servi d’établissement pénitencier que de navires de guerre.
Elles ont été affectées aux travaux forcés à partir de l’ordonnance du Roi Charles IX de novembre 1564 qui fait état de "la peine des galères"


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