Durant tout le XVIe siècle, la piraterie Barbaresque est souveraine dans toute la Méditerranée.
Le pirate est un mercenaire qui pille les navires qu’il croise, pour son propre compte. Les infortunés prisonniers sont vendus généralement sur le marché des esclaves de Tunis ou d’Alger, où mis aux fers pour compléter les bancs des rameurs de leurs chiourmes.
Le corsaire possède des lettres de marque de son pays qui les autorisent à piller les navires des nations ennemies.
En 1180, Saint Jean de Matha, fondateur de « l’Ordre de la Rédemption des captifs » racheta des milliers d’esclaves aux Barbaresques, parmi lesquels se trouvait l’écrivain Cervantès, surnommé le « manchot Lépante », célèbre pour son roman « Don Quichotte de la Manche ».
Sans relâche, les Raïs d’Alger, repaire de pirates, harcèlent les convois maritimes de transport de troupes et de pèlerins Chrétiens à partir des Côtes de Barbarie.
En 1379 deux galères Marseillaises (chargées de monnaies, de perles et d’étoffes précieuses) commandées par Nicolo Clavuto et Antonio de Jérusalem, furent capturées dans les eaux de Rhodes.
Du XVème au XVIIème siècle la Régence d’Alger domine la piraterie en Méditerranée.
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